HISTOIRE VÉCUE 5 : CONÇU POUR LA DÉFAITE

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Sur ordre de MAITRE PASCAL, j’expose les humiliations de ma
vie, en détails, pour populariser ma nature de perdant partout sur le
net. Sentez vous libre de partager ce post, pour contribuer au
reconditionnement de l’esclave.

Durant tout mon parcours scolaire, j’étais le souffre-douleur de l’école.
Il
y avait Florent, beau et baraqué, aussi méchant que sur de lui. Mais il
y avait également des plus faibles, des petites frappes maigrichonnes
et laides, comme David, blond chétif aux oreilles décollées et aux
grands yeux bleus, vicieux, qui voyait en moi la seule victime
potentielle de son besoin de supériorité. Il y avait Mickaël, même
profil, petit, faible, méchant et vulgaire, qui prenait plaisir à
m’insulter et à me bousculer un peu partout. Ces types étaient tellement
faibles qu’il ne leur restait que moi, le soumis, sur qui se défouler.
J’ai toujours été au bas de la chaîne alimentaire.

Étrangement,
tous mes rêves érotiques portaient sur les humiliations que me faisaient
subir ces types. Ils se déroulaient devant une large foule – à l’école
-, et j’y étais écrasé par mes tortionnaires. De préférence par les plus
faibles et insignifiants d’entre eux, mais qui, face à ma propre nature
de perdant, me restaient supérieurs. Ils n’étaient pas bien grands,
mais moi j’étais un être insignifiant, rampant, sur lequel tout le monde
marchait sans même y faire attention. Dans ces rêves, David m’écrasait
le visage sous son pied nu, me forçait à le lécher, me crachait au
visage.

Lorsque, plus tard, j’eus ma première relation sexuelle
avec un garçon, je ne parvins pas à bander. Pour toutes celles qui
suivirent, ce fut le même problème ; je me suis vite rendu à l’évidence :
la seule chose pour laquelle la nature m’avait autorisé à être excité,
c’était l’humiliation. Plus précisément, la défaite ; lorsque j’étais
vaincu, lorsque durant un conflit, j’étais forcé à la défaite, puis
résigné, me laissais humilier, et trainer en laisse dans la boue, devant
tout le monde, pour être ensuite esclave à vie.…

Quelques temps
plus tard, je m’inscrivis sur Smboy, à la recherche de dominants qui
voudraient bien partager mes fantasmes. J’ai fait quelques rencontres,
pratiqué un peu. Mais rien n’y faisait : on pouvait me pisser dessus, me
marcher sur le visage, je n’étais pas excité. La raison à cela, c’est
que dans tous les cas, il s’agissait de jeu, de mise en scène, où le
bien être de chacun était pris en compte. Je pouvais arrêter quand je
voulais. C’était un consentement mutuel, pas une véritable défaite, et
malgré moi, mon esprit le savait ! J’étais programmé pour n’être excité
que par la défaite. Je voulais être un véritable esclave, capturé,
vaincu, sans possibilité de retour en arrière.

J’ai commencé à
réfléchir. Y avait-il une logique scientifique pareille excitation ? Nos
désirs sexuels sont programmés pour assurer la pérennisation de
l’espèce. Ils sont à la base de tout, et justifient tous nos actes. Si
je suis attiré par la défaite et l’humiliation de mon corps et de mon
esprit, c’est qu’elles contribuent à la préservation de l’espèce ; être
humilié, écrasé, vaincu, c’est mon rôle à jouer dans le cycle de la vie.
Peut-être pour favoriser les dominants ? Il serait logique que tout
groupe ait besoin de ce genre de souffre-douleur.
Mes désirs et mes
besoins étaient donc définis par la défaite, et ramper au pied des
hommes; c’était le seul instant où je me sentais serein, à ma place.

Résigné,
je décidais donc de consacrer ma vie entière à la véritable défaite. Je
contactai Maître Pascal, et lui fis part de mon désir de devenir
esclave, mais selon une charte bien particulière : je ne voulais pas
d’un jeu sexuel, comme on en fait tous, à petite échelle, pour combler
des moitiés de désir. Il allait devoir m’y forcer, et m’empêcher de
repartir, surtout. M’écraser, me briser, me séquestrer. Là, peut-être,
assouvirais-je mes besoins sexuels.
L’esclavage devait débuter le 5 Janvier 2016. Voici la procédure que nous avions discutée :
J’arrive
chez Maître Pascal avec mes papiers et le moins de vêtements possible.
Dès que j’arrive, il me branche un collier de dressage électrique autour
du cou. Partant de là, toute non obéissance sera punie par une décharge
; il me force à me déshabiller, et jette les quelques vêtements que
j’avais pris. Rasage complet du corps, mise en place d’un plug à clef,
d’une cage de chasteté, moufle – chien à cadenas, pour m’empêcher d’ôter
quoi que ce soit. Puis décrire ma personnalité de perdant sur mon front
et mon torse, au marqueur indélébile, pour m’empêcher de partir en
attendant le tatouage. Enfin, il me force à lui donner mes codes
facebook, yahoo, et diffuse tous ces textes, témoignages et ce qui va
avec auprès de tous mes contacts.

Me voilà en véritable esclavage
à vie, enfin. Là, je suis vaincu, car je ne peux pas revenir en
arrière. Si je ne fais pas ce qu’on me dit, la décharge. Je suis le
premier véritable esclave sexuel, et je me sens serein.

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