Il te faut maintenant apprendre toutes les obligations de ta condition.
Esclave, tu es pour moi plus méprisable qu’un chien errant.
Je ne veux rien connaître de tes besoins vitaux : manger, boire, dormir, pisser…
Car tu dois toujours, à tout moment, être prêt à satisfaire ma volonté, quelle qu’elle soit.
Tu n’as pas d’autre volonté que la mienne, d’autre espoir que mon désir, d’autre nom que mon mépris.
Tu n’as pas d’autre mot à prononcer que « Oui, Maître ».
Je t’apprendrai toutes les façons que je veux que tu aies pour moi,
tous les comportements que j’exige,
tous les usages que je ferai de toi, mon objet, ma chose.
Mais j’ai déjà dit l’essentiel.
Maintenant, prosterne-toi !