Humilié au lycée – un souvenir fantasmé

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Depuis mon enfance, j’ai toujours perdu. Absolument tout. En fait, je n’ai pas le souvenir d’avoir déjà gagné à quoi que ce soit. Au tennis, je perdais le match. En cours, je n’étais pas le meilleur. Je perdais aussi aux jeux vidéos. Lorsque j’étais plus petit, vers mes 10 ans, ma cousine du même age me frappait, et à volait mes jouets. Je ne répondais pas, car je savais très bien que si elle se mettait en colère, j’allais avoir droit à sa main dans le visage. A vrai dire, quelle que soit la situation, je n’ai jamais ressenti le besoin de me défendre. Un instinct naturel, dit-on… Bref. Pas pour moi.

De nos jours, j’ai passé un cap : j’ai besoin d’humiliation pour me sentir bien. Étrange? Je ne sais pas. J’ai toujours soupçonné qu’il s’agît d’un sentiment répandu, quoique peu discuté. Ce que je veux expliquer ici, c’est la raison de cette métamorphose. Il y a une expérience qui me revient, qui illustre parfaitement la personne que j’étais alors, et celle que je suis devenu aujourd’hui. Une expérience si humiliante que la raconter sera en soit une humiliation supplémentaire, et nourrira mon immuable besoin de dégradation.
Il y a longtemps, alors que j’étais en classe de seconde, j’ai vécu l’aventure la plus dégradante de ma vie de perdant.

Au lycée comme ailleurs, j’étais le bizuth de service. Celui que personne n’aimait, mais que chacun adorait rabaisser. Un vrai défouloir.
Parmi tous les élèves, il y en avait un pour qui ma vision était un véritable drap rouge. Dès le premier jour de classe que nous avions passé ensemble, trois ans auparavant, il m’avait pris en haine, et n’avait jamais cessé depuis de me moquer, de me frapper et de m’insulter. Il semblait fasciné par ma faiblesse, comme un chat  est fasciné par la souris qu’il torture. Ce garçon s’appelle Florent.

Je ne me suis jamais défendu ; comme dit plus haut, je n’en avais pas l’instinct et je préférais attendre que ça s’arrête, attendant la torture suivante. Il faut dire que j’étais maigre, tout pâle, avec des lunettes, quand lui était bien bâti, joliment bronzé, typé espagnol, avec un sourire carnassier, quoique nous fassions la même taille. Les humiliations qu’il m’infligeait étaient connues dans toute l’école, et personne ne s’en souciait vraiment. J’étais sans vrais amis, tandis que lui était l’une des vedettes de la classe. Alors, en général, on ne manquait jamais trop une occasion de savoir ce qu’il m’avait fait la veille, et on en riait un peu partout dans la cour. Après tout, c’est dans l’ordre des choses.

Ce jour là, on achevait la classe par un cours de sport. A 16h, la leçon se termine, et je me dirige vers les toilettes pour me rafraichir. En entrant dans la pièce, je vois Florent et deux ou trois de ses copains, adossés au mur, riant à haute voix. A peine je le vois, je stresse. Mais je n’osai pas revenir sur mes pas ; si il me voyait faire, ça confirmerait la peur qu’il m’inspirait, et il n’aurait pas manqué l’occasion de le raconter à toute l’école. Alors j’ai pris ma bravoure à deux mains et je suis entré dans la pièce, le cœur battant à tout rompre.
Lorsqu’ils m’ont vu, les garçons ont souri, goguenards. J’ai fait comme si de rien n’était, et je suis allé à l’évier me passer de l’eau sur le visage.
— Hey pédé.
Je me suis retourné, comme je le fais d’habitude, par réflexe. Florent n’avait pas connaissance de mon orientation sexuelle, et s’en foutait pas mal. Ce surnom, il me l’avait donné, et il y tenait, comme une sorte de certificat de l’emprise qu’il avait sur moi. Florent m’a regardé de la tête aux pieds.
— On va réviser le judo dehors, tu viens avec nous?
Silence. C’était tellement inattendu. Florent, le garçon qui faisait de ma vie un enfer, proposait de me joindre aux groupe des gars cool de la classe. Bizarre.
— Euh…Quand?
— Demain. Mais non, tout de suite, débile.
Les autres ont ri.
— Oui mais où?
— Ben tu viens, tu verras.
Il s’est approché tout près de moi, très vulgairement, me regardant droit dans les yeux en souriant. Je me suis mis à trembler.
— Eh, t’as peur?
Derrière lui, les deux garçons étaient pliés en deux. Florent a souri.
— Allez, viens, fais pas chier !
J’ai sursauté, et j’ai bredouillé un petit “oui”, sans vraiment y songer. Un réflexe de lâche.

Je les ai accompagnés hors des limites de l’école, jusqu’à un petit terrain vague, au milieu du bois qui cernait le lycée. C’était un endroit assez sale, décrépit, comme on en trouve pas mal dans le département : une terre sèche et friable, quelques brins d’herbe jaunie, des bouts de ferraille et des ordures, semées un peu partout. Le genre de coin perdu où les lycéens des campagnes aiment à aller boire, bien à l’abri du regard des pions.
Il y avait une dizaine de garçons et de filles “cool” de l’école, assis en rond au centre de la clairière. Je les connaissais peu, ou alors de vue, sans leur avoir vraiment jamais parlé. Ce qui est sûr, c’est qu’eux me connaissaient, au moins de réputation, parce qu’ils se sont mis à rigoler et à murmurer dès mon entrée dans la clairière.
— Tu ramènes le pédé, Flo?
Tous les gars autour riaient, et je me tenais debout, sans trop savoir quoi faire. C’était très rabaissant, mais, comme d’habitude, je n’ai rien dit.
Florent a un peu ri, lui aussi.
— Ben ouais. Le pédé et moi, on va réviser le judo.
Il est allé un instant parler avec l’un de ses copains, au fond du groupe, me laissant seul, planté là. J’ai attendu comme un idiot. Au bout d’une minute, il est revenu vers moi.
— Bon, c’est bon, on y va?
Il m’a pris par le bras pour m’emmener à l’écart des bavardages, au centre du terrain. Autour, quelques élèves ont cessé leurs discussions, et se sont rapprochés pour observer.

On était l’un face à l’autre, à plus ou moins deux mètres de distance. Flo portait son jogging, une paire de baskets et un tee-shirt noir. Moi, je n’avais qu’un pantalon de sport délavé, mon t shirt, et deux vieilles baskets. Je n’avais jamais su m’habiller. Florent s’est baissé, délaçant ses chaussures.
— Le judo, c’est pieds nus, pédé.
Il a ôté ses chaussettes et me les a jetées au visage. J’ai essayé d’éviter, mais elles ont rebondi sur mon front. Rires moqueurs. Ça m’a vexé, mais je n’ai pas su répondre. Florent s’est approché de moi, les pieds dans la poussière, et m’a attrapé par la manche et le col, comme font les judoka. Voyant que j’étais très tendu, il m’a regardé droit dans les yeux, et m’a donné une petite baffe, juste assez fort pour montrer qui dominait.
— Eh, vas y, laisse toi faire.
Des rires, encore. A cet instant, j’ai senti que les prochaines minutes seraient épouvantables. Mais, même si j’étais à cette époque conscient de ma nature de perdant, ce que je ne savais pas encore, c’est qu’il était très facile de me briser, et que cette journée serait un virage psychologique majeur dans mon existence.

Florent a commencé à me tourner autour, me tirant par la manche. J’essayais bien de résister, mais à la moindre tension, je tanguais comme un brin de paille. Il fallait bien l’admettre, dès les premières secondes du combat, j’ai senti qu’il était bien trop fort pour moi, et qu’il était inutile de résister. Alors je me suis laissé faire. J’ai suivi ses pas comme un chien pendant une minute ou deux, tiré à droite, poussé à gauche. Puis, il a passé sa jambe derrière la mienne, et m’a fait tomber. Je me suis ramassé sur les fesses.

Autour, tout le monde a ri. Florent a levé les mains au ciel.
— Allez, bon, c’est pas la peine, quoi. Non, mais fait un effort! Viens là!
Me retenant de répondre, je me suis relevé, et lui ai obéi sans d’entrain.
Durant la suite de l’exercice, Florent me fit tourner comme une poupée de chiffon. Il me flanquait par terre à chaque coup. Je savais bien qu’il m’aurait fallu tenter quelque chose, résister, mais à chaque fois que j’esquissais le début d’une poussée, je sentais la force de la sienne, et renonçais aussitôt. Je me laissai faire, trop abattu pour me défendre. Je sentais qu’il pouvait me faire tout ce qu’il voulait ; j’ai commencé à éprouver l’étrange désir qu’il m’enfonce un peu plus que je ne l’étais déjà. Tous les gens réunis, spectateurs de l’épreuve, encourageaient mon tortionnaire, scandant son nom chaque fois que je mordais la poussière. Au bout d’un moment, je ne parvenais même plus à me mettre debout : à peine je commençais à me redresser que Florent me saisissait par la manche et me renvoyait le nez dans la terre, comme il aurait repoussé un gamin de trois ans. Au bout de j’un nombre interminable de chutes et de hourras, j’ai commencé à avoir envie de pleurer. Ça, ça m’a terrifié. Si il y avait quelque chose que je ne voulais surtout pas subir, c’était une crise de larmes devant l’école. Je n’avais encore jamais craqué jusque là!

Au sortir d’un énième échec, je me suis étalé de tout mon long. Florent a levé un pied, et me l’écrasé sur la main. Avec son autre pied, il a commencé à me donner des petits coups dans la tête. Je restai écrasé sur le sol, sans autre réaction qu’un gémissement ridicule. Autour, l’assemblée était morte de rire, et rythmait les coups avec des “olé”. Plus les gens riaient, plus Florent frappait.
Là, les choses ont dégénéré. Me voyant sans défense, aplati sur le sol, les autre gamins ont semblé vouloir participer à la fête. Pendant que j’étais sur le ventre, j’ai senti quelqu’un batailler avec mes lacets, pour m’enlever mes chaussures. Le garçon (ou la fille?) en a ôté une, puis la seconde. Puis j’ai senti tirer sur le bout de mes chaussettes, qui sont venues facilement. Les rires n’en finissaient plus. Florent, souriant de toutes ses dents, pesait son pied nu et sale sur ma main, l’écrasant avec soin. Moi, j’étais comme un idiot, gémissant, les larmes aux yeux. Une main m’a collé ma chaussette sous le nez, et a commencé à la frotter sur mon visage, mes narines, mes lèvres, puis, en pressant un peu, me l’a fourrée dans la bouche, l’a remuée, avant de l’enlever. Puis une autre main m’a écrasé la semelle de ma basket sur le visage, et a commencé a essuyer la terre sur ma figure. Là, je n’ai plus résisté, et j’ai éclaté en sanglots. C’était la pire humiliation qu’on m’avait jamais fait subir.

Quelqu’un a tiré sur les jambes de mon pantalon. Je me suis retrouvé en slip, allongé dans la terre, écrasé par le pied de mon pire ennemi. J’ai vu les gens, devant moi, qui riaient, et criaient “Le slip! Le slip!”, et j’ai senti une main écarter mon slip, pour y enfoncer quelque chose de frais. De la terre, probablement, et des cailloux. Gémissant comme un bébé, perdu dans les rires moqueurs de l’assemblée, j’ai vu au travers des larmes que les deux garçons qui avaient pris mes chaussures, mes chaussettes et mon pantalon partaient vers le fond du terrain. Ils les ont jetés dans la rivière.

Finalement, Florent a ôté son pied de ma main. Je me suis redressé, en larmes, prêt à m’enfuir. Puis, j’ai jeté un œil autour de moi. Tout le monde était mort de rire. Tout le monde. Ils me fixaient tous en riant, sans pouvoir s’arrêter. Je me suis regardé. J’étais à moitié nu, humilié de la pire des manières, entouré de gens cools du lycée, qui raconteraient la scène à toute l’école dès leur retour. J’ai senti à quel point la situation était catastrophique. Mes derniers espoirs d’une vie sociale agréable venaient de s’envoler à jamais. Aussi, à ce moment là, comme toujours dans ma vie, j’ai renoncé à me battre, et j’ai accepté mon sort.
Florent m’a regardé.
— T’es vraiment une merde.
Il s’est approché de moi, a commencé à me pousser.
— Défends toi. Allez! T’as peur? T’as peur, pédé?
Il m’a craché au visage, un mollard épais, sur la lèvre supérieure. J’ai éclaté en sanglots, mais je ne l’ai pas essuyé. Alors Florent m’a saisi par le bras, m’a fait passer par dessus sa hanche, et m’a flanqué par terre, une dernière fois, sur une belle acclamation de la foule.

Je ne me suis pas relevé. Je suis resté sur le dos, ridicule, résigné à subir ma défaite jusqu’au bout. Je suis bien resté au sol une minute entière, pendant que les garçons étaient occupés à se moquer de moi, le gros loser. Florent s’est approché de moi, m’a regardé droit dans les yeux.
— Putain, t’es vraiment une merde, il a dit.

Puis il plaqué son pied nu sur mon visage.

À ce moment précis, quelque chose s’est cassé en moi. Mon instinct de survie était parti. Ma volonté avait fui. Un pied, c’est sale, et dans notre société, on ne touche pas le pied de l’autre, parce que c’est dégoutant. Le visage, c’est l’âme, l’intégrité d’une personne. C’est sa plus grande fierté, ce qui la représente. Prendre un pied sur le visage, c’est l’humiliation absolue, la perte de toute virilité. C’est précisément ce que je ressentais. Au moment où il a posé son pied sur mon visage, Florent a écrasé mon ego. J’ai eu le sentiment profond et très fort que j’avais perdu le combat, non seulement contre Florent, mais aussi celui de toute une vie. A ce moment là, j’avais changé.

La plante de ses pieds était toute marron, pleine de terre, et la poussière s’était incrustée sous les ongles de ses orteils. Je respirais l’odeur de la sueur de ses pieds d’adolescents à plein poumons. Florent est resté à peu près 7 ou 8 secondes le pied planté sur mon visage. Les autres, autour, ont commencé à murmurer, puis se sont tus, fixant le pied, et mon visage en dessous, fascinés par mon absence de réaction.
— Tu l’as tué, a dit quelqu’un.
Rires.
J’avais le corps et l’esprit amorphes, complètement anesthésié. Je ressentais la peine, la honte, la douleur, je pensais à ce que diraient mes parents lorsqu’ils apprendraient à quel point j’étais un perdant, je pensais à toutes les personnes qui m’aimaient, si elles pouvaient me voir. Par masochisme, j’éprouvais l’envie étrange que mon humiliation ne fasse que s’aggraver, jusqu’à atteindre le pire de ce qu’un homme peut subir. Florent a accentué la pression de son pied sur mon visage. Mes narines étaient entièrement bouchées par la peau de sa plante. Il a rigolé.
— Meuh non, il est pas mort. C’est juste une merde, il est à sa place. Hein, t’es une merde, pédé? Montre que t’es à ta place. Lèche.

Autour, le monde a retenu son souffle, électrisé par l’ordre de Florent, et fixant son pied, voir si j’allais tomber aussi bas. Dans ma tête, il n’y a pas eu de réflexion. J’étais un loser, et mon corps l’avait accepté comme étant ma véritable nature. Alors, instinctivement, comme un animal, j’ai tiré la langue, et j’ai léché son pied. Ouvrant grand les yeux, la foule a poussé un gigantesque viva pour célébrer ma destruction. C’était un genre de fête, tout le monde observait, commentait en riant, ébahi que je puisse être aussi profondément écrasé. Il y en a une qui a sorti sa caméra pour filmer le pied de Florent, fermement pressé sur mon visage. Pour l’image, Florent appuya un peu plus, pour qu’on voit boit la marque de son pied sur ma figure. La fille a aussi pris une dizaine de photos, en portrait et en paysage. Moi, en dessous, je léchais, sans faire attention. Je passais ma langue de loser sur toute la surface du pied, du talon jusqu’aux orteils, puis je passais entre les orteils, et ramassais la crasse noire qui trainait par là. J’avalai tout. Ça avait un goût fade. Un goût de défaite.

Lorsque j’ai eu fini, j’avais la gorge sèche, et le pied de Florent était propre comme celui d’un bébé. Bien sur, aussitôt qu’il a ôté son pied de mon visage, il y a plaqué l’autre, et j’ai recommencé à lécher. Le temps que tout le monde ait bien fait sa photo et son film, j’ai bien passé dix minutes la langue contre son pied, à ramasser toutes les saletés qui s’y trouvaient. Au bout d’un moment, ils en ont tous eu marre, et se sont levés pour rentrer au lycée. Flo a ôté son pied de mon visage, s’est redressé, a pris ses chaussures. Avant de remettre ses chaussettes, il m’en a frotté une sous le nez.
— Tiens, pour la route.
À nouveau, il a ri. Puis il a remis ses chaussures, et s’est dirigé vers le chemin, en bavardant avec les autres. Je me suis relevé péniblement, lymphatique, à moitié nu. Je suis rentré la tête basse, pieds nus et en slip dans la boue du chemin, marchant derrière le groupe qui riait, se moquait, et me jetait des bouts de gomme. Puis je suis rentré chez moi, sans rien dire à personne, sans me cacher, sachant pertinemment ce qui m’attendrait lors de mes prochains jours de classe.

Et, en effet, dès le lendemain, tout le lycée avait été mis au courant de mon entière destruction. Partout dans les couloirs, on riait sur mon passage, on m’insultait, sans prendre le soin de murmurer. Moi, je marchais la tête basse, vide de toutes pensées, complètement vaincu. Lorsque Florent m’a vu, en classe, il m’a regardé d’un air mesquin, et devant tout le monde, m’a demandé:
— Hey, pédé, dis moi, tu peux dire aux gens quel goût ils ont mes pieds?
Et la trentaine de personne qui l’accompagnait s’est mise à rire. La fille qui avait filmé avait déjà transmis les photos à toutes ses copines, qui les avaient faites passer à tous leurs copains, et ainsi de suite. Florent m’a même gentiment demandé si je pouvais poster la vidéo sur youtube, depuis la salle informatique. Et je l’ai fait, sans discuter, m’humiliant plus encore que je ne l’étais déjà, sans même réfléchir. Mon instinct m’imposait d’obéir.

Je crois qu’au moment exact où il a posé son pied sur ma figure, Florent m’a entièrement détruit ; le garçon que j’étais avant de sentir le pied de Florent n’était plus ; il l’a écrasé sous ses orteils, et l’a remplacé par un autre, une version plus médiocre de moi même. Mon esprit a bâti une sorte de réflexe défensif à l’humiliation, en l’acceptant comme une part de ma nature. Florent m’a tellement anéanti qu’il a transformé jusqu’à ma personnalité : de simple soumis, j’étais devenu un loser naturel, un être créé pour être la merde que les autres écrasent sous leurs pieds. Croyez moi, ça n’est pas qu’une idée que je me fais : depuis ce jour, il m’est nécessaire d’être régulièrement humilié pour me sentir bien. Ça n’est pas un plaisir (c’est même la pire des choses) c’est une nécessité, comme d’autres ont besoin d’être entourés ou d’être admirés pour se sentir eux même. Lorsque je suis sali, souillé, rampant comme un chien, je me sens serein, à ma place. Florent m’a psychologiquement modifié. Il a complètement anéanti mon ego. Autre preuve, on m’a récemment demandé quel était mon meilleur souvenir. Et, très étrangement, au plus profond de moi, c’est le souvenir de l’odeur de son pied qui m’est revenu. Inutile de vous dire que je n’ai pas répondu ça.

Les mois qui ont suivi, j’ai passé mon temps à rechercher l’humiliation comme d’autres leur tabac. Même dans ma campagne, il y avait toujours un vieux dégueulasse pour me faire lécher ses bottes ou pisser dessus. Et, lorsque je ne trouvais personne, j’allais moi même ramper à poil dans les endroits les plus sales que je trouvais, marécages, chantiers à l’abandon, déchetterie et autres locaux de poubelle. Et je me sentais moi même.

Aujourd’hui, lorsque je pense à Florent, je le perçois comme un être naturellement supérieur à moi. Florent m’a fait comprendre que la nature était bien faite : dans le grand ordre des choses, certains sont faits pour être la merde que les autres écrasent sous leurs chaussures, qu’il y avait des gagnants et des perdants. Je me reconnais avec tristesse dans cette dernière catégorie. Et je l’accepte.
Grâce à cet évènement, je fus forcé d’accepter le fait d’être un perdant, et j’ai pu trouver en Maître Pascal un dominant suffisant méchant et pervers pour faire progresser l’œuvre de destruction ma personne entamée par Florent.

Florent a fait de moi un être mû par le simple instinct de l’avilissement. Un loser né.
Aujourd’hui, je suis encore ce garçon. Et le resterai surement, jusqu’à la fin de ma vie.

sa première histoire sur le net 

http://www.gai-eros.org/w/index.php/Humili%C3%A9_au_lyc%C3%A9e

Itinéraire d’un perdant soumis Texte paru le 2016-01-26 par Magnitude

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Qu’est-ce qui transforme un homme en perdant ?

Qu’est-ce qui fait de moi un soumis ? C’est naturel, tout d’abord, instinctif, depuis l’enfance. Ensuite, c’est une somme d’aventures, dont on ne parle jamais beaucoup, un itinéraire fait d’humiliation, de rabaissement, de servitude, pour finalement s’achever dans l’esclavage, le plus souvent.

Voici le mien, garanti authentique. Si les noms y ont été changés, toutes ces histoires sont véridiques, et ont contribué à me mener au statut d’esclave à domicile qui constitue mon quotidien.

Avec l’espoir que certains s’y reconnaissent ! Bonne lecture.

Écrasé par ma cousine

Je ne me suis jamais défendu. Je n’en ai pas l’instinct. Lorsqu’on me frappe, ça me rend triste, honteux, j’ai envie de pleurer, mais instinctivement, je me résigne, je deviens mou, et reste là, me mettant même en meilleure position pour que la personne puisse se défouler autant qu’elle le souhaite.

Mon instinct de soumis ne date pas d’hier.

Lorsque j’avais 7 ou 8 ans, je passais mes vacances chez mon oncle et ma tante. Une petite maison de campagne, perdue au milieu des champs, meublée à l’ancienne. Ma cousine ayant vingt jours de plus que moi, nous passions la plupart du temps ensemble.

Elle s’appelle Charlène, et à l’époque, c’était une petite fille très dynamique, gâtée et capricieuse.

Face à moi qui étais déjà timide et soumis, elle tenait lieu d’Alpha, décidant de tout, me reprenant lorsqu’elle n’était pas satisfaite de la tournure des choses, n’hésitant pas à me frapper par pur sadisme, et parce qu’elle savait très bien que je ne rendais pas les coups. Charlène ne se souciait pas de mes émotions. Lorsqu’elle s’intéressait à moi, c’était plutôt comme on s’intéresse à un cobaye ; voir ce qu’il se passait si elle m’écrasait telle partie du corps, comment elle pouvait se servir de moi pour obtenir ce qu’elle voulait, jusqu’où elle pouvait me dominer sans que je me défende. J’avais accepté la situation, et je la suivais comme un petit chien.

Ce jour-là, c’était les vacances d’été, et on jouait dans le salon, sur le gros fauteuil en tissus gris, très poussiéreux. Je ne me rappelle pas le jeu, mais on grimpe sur le dossier, comme deux explorateurs, pieds nus, pendant que ma mère et ma tante bavardent à la table en face. Chacun posté sur l’un des gros accoudoirs, on se fait face. Charlène commence à m’embêter avec ses pieds, en me poussant pour me faire tomber, en rigolant. Moi, je ne me défends pas, mais je lui dis d’arrêter, et je me déplace vers le centre du siège pour ne pas chuter. Je me retrouve non plus en face, mais en dessous de Charlène, restée sur son accoudoir. Voyant cela, elle s’accroche au dossier et commence à me marcher dessus, en rigolant pour donner le change. Elle appuie bien fort, pour m’enfoncer dans le coussin du fauteuil, et je me retrouve écrasé sous elle. À un instant, elle s’arrête, debout sur mon torse, et me dit :

— Eh. Regarde-moi !

Je fais l’erreur de lever les yeux vers elle, qui me surplombe entièrement. Ni une ni deux, dès que j’ai révélé mon visage, Charlène pose la plante de son pied bien à plat sur ma figure, et m’enfonce le crâne dans le coussin fessier. Percevant le sens très dégradant de ce qu’elle avait fait, elle pèse de tout son poids pour m’enfoncer dans le coussin. Je me souviens de la poussière grise qui était collée à son pied, de l’odeur et de la texture. C’était moite, tiède, et ça sentait le renfermé. J’avais ses orteils crispés sur le front, mon nez enfoui dans sa plante, dont la peau bouchait mes narines, et ma bouche sous son talon. C’était bien trop lourd pour que je puisse me défendre, alors je me suis contenté de gémir, laissant son pied malaxer mon visage sans même essayer de la repousser. Sans que je me l’avoue, j’aimais un peu ça, et j’aurais voulu rester des heures écrasé sous ses pieds. Ça n’était pas tant le pied lui-même qui me plaisait, mais le fait d’être humilié, écrasé, sans défense, devant un public. Au bout de trente secondes, comme je ne réagissais pas, Charlène cesse d’appuyer, et, gardant son pied fermement posé sur mon visage vaincu, elle pose les mains sur les hanches, souriante, et appelle sa mère.

— Maman ! Regarde !

Ma tante nous a jeté un bref coup d’œil, et lui a répondu que c’était sale. Puis elle est retournée à sa conversation. Tacitement, c’était comme si les parents avaient donné leur accord pour que ma cousine continue à m’humilier. Au fond, ça n’était pas pour me déplaire. Alors Charlène est restée debout, jouant à me marcher sur le visage, un pied après l’autre, en rythme, en riant, pendant une bonne dizaine de minutes.

Les grands vaincus de la littérature

J’ai commencé à lire très jeune. Les personnages aux pieds nus étaient mes préférés.

Au CP, déjà, un petit livre d’image retenait particulièrement mon attention : on y voyait un policier, attaqué par trois voleurs, qui lui arrachaient tous ses vêtements, et le piétinaient en s’enfuyant. Le policier devait reprendre sa traque en slip avec une chaussette. Je ne savais pas encore ce qui me plaisait là-dedans, mais j’aimais ça, c’est certain.

Ma sœur s’était fait prêter un tome de Ranma, où l’héroïne combattait un adversaire sur un ring, devant un large public. L’adversaire était bien meilleur qu’elle, et grâce à un clou sous sa chaussure, déchirait les vêtements de Ranma les uns après les autres. Au bout d’un moment, Ranma, défaite, se retrouvait totalement nue face à son adversaire, et à la foule en liesse. J’adorais ce passage.

À l’âge de 10 ans, je raffolais particulièrement des récits de mythologie grecque. J’avais l’édition “Contes et légendes de l’Iliade et de l’Odyssée”, un livre de poche ponctué de quelques dessins à la mode grecque antique. Je me souviens que l’un des passages du livre m’excitait énormément : au cours du combat entre Achille et Hector, le second se prend une raclée mémorable. D’abord, le narrateur racontait l’échec de chacune des tentatives d’Hector pour frapper Achille, et la réussite de chacun des coups de son adversaire. Prenant le point de vue omniscient, il décrivait comment Hector s’affaiblissait, abattu par l’humiliation que lui faisait subir Achille, et portait des coups de plus en plus mous, se résignant peu à peu.

Puis, à cet instant du récit, un soldat d’Achille se glisse derrière Hector et tranche les liens de son armure, qui tombe au sol, révélant son torse. Un autre fait de même pour ses jambières, un autre pour le bas, et très vite, Hector se retrouve désarmé, en pagne face à son pire adversaire, totalement vaincu et humilié, et surtout résigné, offrant son corps à Achille alors que celui-ci ne l’avait même pas encore blessé.

À chacune de mes lectures de ce passage, j’avais une grosse érection. Souvent, j’enlevais mes sous-vêtements, et je me mettais nu sous mon peignoir, lisant le livre allongé sur mon lit. Je m’imaginais être Hector, et dénouait le nœud de la ceinture du peignoir pour simuler les liens tranchés de l’armure. Puis j’écartais les pans de la veste, pour simuler la chute du plastron. Là, j’étais nu, à la merci de mon ennemi, avec une énorme érection pointant vers le plafond.

Mon père m’a un jour surpris comme ça. Ça a dû le choquer, mais il a juste sorti un “Hé alors, bonhomme!”. J’ai ri, et me suis empressé de me rhabiller.

Première masturbation

Je me suis masturbé pour la première fois chez ma grand-mère, à l’âge de 11 ans. Je dormais seul dans la chambre d’ami, enfoui dans un gros lit, et me passais la vieille cassette de la série Tom Sawyer, celle en image réelle.

Dedans, Tom et Huckleberry Finn partent à la chasse au trésor, et marchent pieds nus dans la terre. En voyant les deux gamins, leurs habits déchirés, leurs petits pieds nus salis par la terre, mon pénis s’est durci, mon gland est sorti, et j’ai ressenti le besoin de me toucher.

J’ai joui plusieurs fois, sans vraiment savoir ce qui m’arrivait. Mais j’ai adoré l’expérience. Aussi, les années suivantes, à chaque fois que je retournais chez ma grand-mère, je m’enfermais dans la chambre pour regarder la vieille cassette de Tom Sawyer.

L’imagination d’un adolescent

À l’âge de 14 ans, je vivais seul avec ma mère dans une minuscule commune d’Ariège. Je commençais à accepter mes premières envies d’humiliation, et en avait même pratiqué quelques unes : marcher pieds nus dans la boue, par exemple.

Régulièrement, lorsqu’il était l’heure de me laver, je m’enfermais dans la salle de bain, et répandais une bonne dose de gel douche sur l’émail, au fond de la baignoire. Je me déshabillais, et m’allongeais dedans, rampant, frottant mon pénis contre la paroi gluante. Je m’imaginais être un esclave qu’on aurait séquestré dans une cave glauque et moite, forcé à rester vautré dans des matières dégoutantes par une lourde chaîne.

Je m’imaginais que mes tortionnaires entraient dans la pièce, à moment donné, et me pissaient dessus. Un jour, j’ai fini par me coucher sur le dos, et à laisser mon pénis uriner, sans me retenir, les mains sur le côté. La pisse m’a aspergé le torse, le visage. J’ai ouvert la bouche pour en recevoir dedans. L’urine s’est mêlée au gel gluant sur le fond de la baignoire.

Je me suis remis sur le ventre, et imaginai à nouveau l’un de mes plus gros fantasmes de l’époque, être séquestré dans sa propre urine. Je rampai dans l’urine, et allai jusqu’à lécher les gouttes sur la paroi, m’imaginant y être contraint par mes maîtres.

Ramper

Durant mon adolescence, le besoin d’humiliation est monté crescendo avec l’apparition de la libido. Comme je n’avais personne dans mon entourage pour m’humilier régulièrement – ma cousine était un peu grande pour me marcher encore sur le visage – j’ai longtemps refoulé mes besoins, me contentant de masturbations très régulières. Mais un jour, j’ai craqué, et j’ai trouvé l’audace d’aller m’humilier tout seul, et de superbe manière.

Je devais avoir 14 ans, et j’habitais un petit village entouré de champs, de collines et de forêts. Alors, un week-end, j’ai pris mon courage à deux mains, et j’ai décidé d’aller me masturber dans la forêt.

Lorsque je fus bien enfoncé dans le bois, j’ai sorti mon pénis, et j’ai commencé à me masturber. Dans ces moments-là, le stress est omniprésent ; je tendais l’oreille, voir si personne n’arrivait. J’étais tout seul.

J’aurais dû me contenter d’une simple branlette, mais lorsque je sentis le terrain boueux sous mes chaussures, je n’ai pas résisté. C’était plus fort que moi, comme un besoin impérieux ; j’ai enlevé mes chaussures, mes chaussettes, et j’ai commencé à marcher pieds nus, dans la boue froide de la forêt.

Puis j’ai enlevé mon haut. Puis le pantalon. Puis, n’y tenant plus, je me suis mis nu et me suis allongé dans la boue, rampant sur plusieurs mètres. Mon gland complètement sorti frottait sur les herbes et la terre. C’était une sensation délicieuse ! Pas seulement physique, mais aussi psychologique : j’avais le sentiment d’être au sommet du plaisir mental. C’était LÀ, dans cette situation, que je voulais demeurer pour le restant de mes jours. À cet instant, j’aurais dû réfléchir à ce que pareille affirmation disait de ma personnalité et de ma nature profonde, mais j’étais bien trop occupé à m’imaginer tiré en laisse par un groupe de soldats, prisonnier changé en chien humain, rampant derrière ses vainqueurs, décrassant leurs bottes avec ma langue.

Après avoir joui dans la boue, je me suis essuyé avec quelques feuilles, et suis rentré vite fait, honteux et dégouté.

Lorsque je suis rentré, ma mère s’est demandée pourquoi il y avait quelques traces de boue sur mes vêtements. Je lui ai simplement répondu que j’étais tombé. Je ne suis pas sûr qu’elle m’ait cru.

Les années qui ont suivi, je suis retourné dans la forêt quelques dizaines de fois, changeant d’endroit, à la recherche des lieux les plus boueux. Je sortais surtout après la pluie, bien sûr.

Lorsque je suis arrivé à la fac de Montpellier, en 2012, j’ai habité un an dans un appartement à Montferrier sur Lez, petite commune au nord de la ville. Le fait de vivre seul était une bénédiction, pour une nature de perdant comme la mienne ; le village était entouré de petits bois, et si j’ai craint un temps que la végétation du Sud ne soit trop sèche pour reproduire mes dégoutantes expériences, c’était sans compter les travaux du rond-point Agropolis. En effet, la ville ayant décidé de construire un nouveau tramway, il y avait à 500 mètres de chez moi, en descendant une longue route entourée de végétation, un grand carrefour de six voies, dominé par un énorme terre-plein central. À cette époque, il était donc en travaux, et le gazon avait été remplacé par du sable, de la terre, et des outils de chantier. La Lironde, le petit ruisseau qui passait sous l’un des principaux axes routiers, avait été asséché pour l’occasion, et le chantier se poursuivait en d’immenses tracés de glaise aménagée, plantée de petits ponts de bois, de pylônes de cuivres.

Le lit de la rivière était maintenant une grosse étendue de boue profonde et claire. Aussi, quand j’ai trouvé le temps, j’ai attendu la nuit, et, prenant soin d’éviter les phares des voitures, je me suis glissé dans le lit de la rivière asséchée. Là, j’ai ôté les trois vêtements que j’avais pris pour l’occasion – anorak, pantalon, chaussures, les ai posés à l’entrée de la rivière, et me suis couché sur la gadoue.

J’ai rampé sur plus de cent mètres dans le chantier, frottant mon gland contre les gravillons, laissant un tracé profond derrière moi. L’axe routier donnait en plein sur la rivière, et s’il avait fait jour, ma séance d’humiliation aurait été visible de chaque conducteur.

Je me suis rapproché du pont où passaient les voitures, trébuchant dans l’eau trouble, m’écorchant sur la végétation rugueuse, et j’ai commencé à me masturber. Je suis retourné au chantier presque chaque nuit.

Mais au bout d’un moment, j’ai fini par me rendre compte que ça n’était pas la boue qui me plaisait, mais le fait d’être dégradé, d’écraser mon corps nu contre tout ce qu’il y avait de plus sale.

Aussi, à cette époque, et du fait de mes libertés, j’ai commencé à chercher non plus des endroits naturels, mais bien des lieux de civilisation abandonnés. Ça n’était plus la boue qui m’intéressait, mais le béton, les déchets, l’eau croupie. J’ai souvent trouvé mon bonheur sous les ponts entourant le village, quelques clochards y laissant de vieux matelas, et un béton bien crade.

Aujourd’hui, j’ai toujours envie de plus ; intérieurement, j’ai besoin de plus. Il me faut des excréments, de l’urine, du cambouis. En réfléchissant à ce que je cherchais exactement, j’ai fini par établir une liste de priorité à mes fantasmes : toilettes publiques, les plus sales possibles. Déchetterie. Carrelage des parkings et des aires d’autoroute. Tout endroit plein de pisse et de merde. Là-bas, je veux franchir un cap dans l’humiliation : non plus ramper, mais bien lécher, et m’établir plus encore comme un esclave naturel.

La chance qui m’a été donnée de devenir l’esclave de Maître Pascal m’aidera à réaliser ces vœux, j’en suis certain.

sa déclaration sur le site 

http://www.gai-eros.org/w/index.php/Itin%C3%A9raire_d%27un_perdant_soumis

la truie prête pour la saillie 

VOICI LE DOCUMENT DE CET OBJET

 L UNIQUE VOIE 

COMPORTEMENT

Je ne touche le sol ni avec la plante des pieds, ni avec les orteils, ni avec les fesses.Je ne touche ni mon clitoris ou nouille ni ma chatte.Je maintiens le trou à merde, la chatte et la nouille à DISPOSITION du Maître, les cuisses écartées, l’anus étiré et visible.Je fais mes besoins accroupi, 

SANS INTIMITÉ.

Je garde hauteur d’yeux EN DESSOUS du Pénis du Maître.

Je BAISSE LE REGARD en présence du Maître.

Je ne PARLE PAS sans permission.

Je ne BOUGE PAS sans permission

.L’éjaculation est réservée aux hommes. 

Je jute sur décision de mon Maître jamais autrement.

Les meubles sont réservés aux Hommes. 

Je dors EN CAGE OU AU SOL.

Je me tiens prêt à SERVIR Maître n’importe où, à n’importe quel moment, quelles que soient les circonstances

PROGRESSION QUOTIDIENNEMENT:

Je tache de me SOUVENIR de tous les aspects de ma vie et de ma pensée les plus personnels.

Je note chaque souvenir sur le carnet, je le lis à mon maître, à voix haute et claire, visage et sexe exposés,en érection, jusqu’à ce qu’il sache tout de moi. 

S’il le décide, ces témoignages sont filmés.

Je marque sur mon carnet tous les changements, infractions, évolutions, fantasmes et ordres du Maître pour le contrôle quotidien.

MENSUELLEMENT :

J’EXAMINE les changements dans mon comportement, les progrès, insuffisances, craintes, je les notes, et en fais rapport au Maître.

Je signale au Maître la moindre entrave à ce texte.

Cette voie est la bonne voie. 

Elle me correspond, je l’aime et la pratique, à chaque instant, jusqu’à ma mort

objectd:

A boy and a slave are still considered and treated as Human… an Object is not. Once transitioned it is no longer regarded as such and all of the rights, privileges, and consideration that a society offers a human is forfeited for the Object.

LEARN YOUR PLACE – ACCEPT WHAT YOU ARE – EXIST TO SERVE

Un garçon et une esclave sont encore considérés et traités comme des humains …

Un objet est pas.

Une fois que la transition est faite il doit être considéré comme tel et de tous les droits, privilèges, et la considération que la société dispose d’un humain est confisqué pour l’objet.

Apprenez votre lieu – accepter ce que vous êtes – existent pour servir

les éléments de son statut sont présents :

Percings dans le museau dans les tétons dans la nouille et dans le périnée pour attacher ensemble et son plug à clef 


les tatouages marquent l’objet ils annoncent les zones de contrôle