CHAPITRE II
Dès le réveil je me suis remémoré la folle fin d’après midi de la veille. Prêt à partir pour les beaux-arts je n’ai pas oublié l’ordre de mon Amant, mon Maître (voir chapitre précédent). Toute la journée je devais porter le plug qu’il m’avait donné. L’intromission fut douloureuse, l’engin était de gros diamètre et mon petit trou bien endolori par le dépucelage de la veille. Dans la rue, je me suis surpris marchant en tortillant des fesses, le plug me provoquait une excitation certaine.
A l’atelier, et contrairement à son habitude mon Maître ne s’intéressait plus à moi, sauf au milieu de l’après- midi quand il m’a interpellé depuis le fond de la classe :
– Ysan depuis ce matin tu restes debout ! tu as mal aux fesses ? assied toi, tu sera mieux pour dessiner.
Je suis devenu écarlate, persuadé que tous mes camarades avaient compris ce que je portais, planté dans mon fondement.
La journée de cours terminée, à cinq heures précises je sonnais chez mon Maître avec l’angoisse exquise d’une jeune pucelle amoureuse. La porte d’entée refermée il m’a longuement serré contre lui dans un baiser profond. Sa langue enfoncée dans ma bouche était les prémices des pénétrations profondes qui m’attendaient. En caressant mes fesses, il m’a conduit vers la salle de bain :
– Ysan, c’est la première fois que tu viens chez moi, je vais t’expliquer ce que à l’avenir tu devras faire seul. Déshabille toi !
Comme la veille je me suis retrouvé entièrement nu et frémissant devant mon Maître:
– d’abord je vais t’apprendre à cacher ta petite queue incompatible avec la tenue que tu vas porter et ton rôle de petite salope.
Mon aspect très efféminé, mon absence de tout système pileux avaient une raison. J’étais une anomalie de la nature, sous ma verge il n’y avait ni bourses ni testicules, j’étais fait ainsi. Autant dire que mon Maître n’eut aucun mal à replier ma petite queue dans l’entrejambes et à la fixer par un carré de toile adhésive. Mon pubis sans le moindre poil, il devenait bien difficile de savoir si j’étais un garçon ou une fille.
– maintenant Ysan tu vas te préparer toute seule. Tu as là une poire à lavements, car je veux que tu sois très propre, des vêtements, chaussures, bijoux, rouge à lèvres, parfums. Prends ton temps, quand tu seras prête tu viendras me rejoindre au salon.
Pour la première fois, mon Amant, me nommait au féminin. Maintenant seul, j’ai commencé par le lavement. La canule était de gros diamètre, mais rien à voir avec le plug que j’avais supporté toute la journée. Les jets chauds et puissants que j’envoyais dans mon ventre me procuraient des sensations très agréables. J’ai recommencé plusieurs fois pour être très propre, mais aussi pour mon plaisir, je l’avoue.
Est venu ensuite le moment de m’habiller : bas résilles, large serre taille porte jarretelles en satin noir, long déshabillé noir entièrement transparent, escarpins à talons aiguilles. Les bijoux étaient en or: collier, bracelets, boucles d’oreilles à clip et pinces à seins ornées des mêmes motifs. La pose des pinces a été douloureuse, mais très vite la douleur s’est transformée en jouissance. Un peu de rouge à lèvres, le parfum, un coup de brosse dans les cheveux et je me suis regardé dans la glace.
Hier j’étais Ysan, étudiant aux beaux-arts, un garçon très efféminé, mais un garçon quand même. Aujourd’hui, par la magie de mon Maître je suis une petite pute en chaleur impatiente de se faire monter par le colosse barbu qui l’attend au salon. Le moment était venu de me présenter devant lui.
A mon étonnement il était en costume cravate, assis dans un fauteuil et sirotant un whisky. Une longue cravache de cuir fauve était négligemment posée sur la table basse. Il m’a longuement observé, je restais debout immobile devant lui :
– tu me plais beaucoup Ysan dans ta tenue de pute. Maintenant il te faut apprendre à marcher lentement, les reins bien cambrés et en ondulant de la croupe. Fais des aller et retour dans la pièce.
Quand je passais devant lui la cravache claquait sur mes fesses pour me faire améliorer la position. Là j’ai compris que mon dressage avait commencé. Ensuite il m’a fait retirer mon déshabillé, les mains derrière la nuque, je devais simuler une danse du ventre en lui présentant mon cul. La cravache claquait si mes mouvements n’étaient pas assez lascifs. Il m’a enfin pris sur ses genoux pour m’embrasser longuement et me caresser. J’étais en transe quant il m’a fait agenouiller pour sucer son sexe magnifique, je faisais de mon mieux, comme la veille:
– Ysan tu suces divinement bien, mais je comprend que tu ais envie d’être prise, viens dans la chambre je vais te sodomiser.
–
– Oui mon chéri je veux être toute à toi.
Moi aussi je commençais à me nommer au féminin. Je me suis dirigé vers la chambre lentement en ondulant de la croupe, comme une vraie pute. Il me suivait et devait apprécier. Il ne lui a pas fallu longtemps pour se déshabiller, me basculer à plat ventre sur le lit et m’enculer sauvagement. Nous avons joui ensemble, comme la veille:
– c’était très bon Ysan, tu es déjà une grande amoureuse, tu prends très bien ma grosse bite. Allons maintenant dîner, mais ce soir tu vas dormir avec moi.
Passer ma première nuit dans les bras de mon Amant, cette perspective ma mise en transe (j’étais sa femme). Retour du restaurant je me suis entièrement déshabillé sans attendre qu’il me le demande. Il me regardait:
– Ysan, je ne veux plus te voir avec tes slips minables. Je vais prendre tes mensurations et dès demain je t’achèterai des dessous dignes de toi. Pour cette nuit, je pense avoir quelque chose qui te convienne.
Il a pris mes mensurations puis est allé chercher dans un tiroir une charmante nuisette baby doll rose bordée de dentelle. Je me suis empressé d’enfiler ce sous vêtement de fille et de faire la belle devant lui. Sans attendre sa demande je me suis agenouillé, j’ai sorti sa queue et j’ai commencé à le sucer goulûment :
– tu es en chaleur Ysan, petite vicieuse, tu as encore besoin d’être enculée pour te calmer. Vas à la salle de bain détacher ta petite queue, je veux la voir et prends un bon lavement. Je vais t’apprendre une autre position pour donner ton cul.
A mon retour il était nu. J’étais un peu angoissé ne sachant ce qui m’attendait. Il m’a fait allonger sur le dos, a glissé un coussin sous mes fesses et m’a demandé de lever les jambes bien écartées. A genoux devant moi, son sexe était ainsi face à mon petit trou. Pour la suite, j’avais maintenant l’habitude: une douleur vive quand le gland charnu force ma rondelle et puis une jouissance intense quand le membre lime fouille tringle mon fondement. Mais là il y avait pour moi des plaisirs nouveaux: je voyais mon amant, je le découvrais prenant son plaisir, il pouvait m’embrasser, pétrir et mordre mes seins, son ventre frottait sur ma queue. Ma jouissance était complète, je ne cessais de pousser de petits gémissements de plaisir. Quant il a déchargé j’ai senti le jet puissant dans mon ventre mais cette fois je n’ai pas éjaculé, j’ai eu un orgasme violent comme une femme.
Nous nous sommes vite endormis, mais au milieu de la nuit je l’ai provoqué; il m’a enculé une nouvelle fois et j’ai eu à nouveau un orgasme de femme. En à peine un peu plus de vingt quatre heures j’avais fait jouir mon Maître cinq fois, quatre fois dans mon cul, une fois dans ma bouche. Je pouvais être ? fier ? mieux vaut dire ?fière? de moi. Mon dressage avait bien commencé, mais bien des aventures m’attendaient.